DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ES-TU A MONTEREY ? + Je suis née à Monterey, et après être partie, de mes 14 à mes 18 ans, j'y suis revenue, et compter bien y rester.
QUE PENSES-TU DE MONTEREY + Une ville, quoi qu'on en dises, ça reste une ville. Et Monterey n'est qu'une ville de plus dans la mutlitude. Même si je m'y suis attachée, parce que j'y ai grandi, parce que c'est là qu'habitait mon père, et parce que cette ville reste magique, peu m'importe. Si j'y reste, c'est plus par practicité qu'autre chose, et je suis ouverte à toute proposition de voyage.
CROIS-TU AU DESTIN ? + Je suis superstitieuse, c'est un fait, mais uniquement en bien. Je ne crois en l'horoscope que lorsqu'il m'annonce de bonnes nouvelles, et pareil pour tout le reste. Pour moi, le destin existe peut-être, mais il nous veut du bien, et seulement du bien. Si quelque chose de mal arrive, c'est soit une maladresse de notre part, soit ça provoque quelque chose de vraiment bien (se casser une jambe pour ne pas partir au ski, et, en restant à Monterey, rencontrer quelqu'un qui va changer notre vie, par exemple).
COMMENT DÉCRIRAIS-TU TES JOURNÉES ? + Lorsque je travaille, c'est simple. Ma journée est un vrai métro boulot dodo classique. Un café, ou un jus d'orange, je ne mange pas, une douche, quelques vêtements, et une journée de travail. Lorsque je ne travaille pas, par contre, je me lève tard, dessine, sors, vois des gens. i chacune de mes journées se ressemble plus ou moins, elles ont toutes quelque chose en plus, quelque chose de particulier, qui me fait les apprécier, qui fait leur saveur. Chaque journée est unique, et chaque journée apporte sa petite pierre à l'édifice de ma vie.
15 CHOSES A SAVOIR SUR MOI + Je déteste la musique + Je déteste aussi l'alcool (le goût, pas le principe) + Plus jeune, je tenais un blog + Je perds rapidement contact avec les gens que je ne vois plus + Je vis mal le fait d'être célibataire + Plus jeune, je me suis pris un bon nombres de critiques + Je sais rire de tout, et, souvent, on n'apprécie pas mes blagues + J'ai eu un long suivi psychologique à la demande de ma mère + Je porte toujours une montre + Je suis une grande anxieuse, parfois insomniaque + Je fais très vite confiance + Je pardonne tout, ou presque + Je suis ouverte d'esprit. Je ne conçois pas que l'on puisse critiquer quelque chose qui n'influe même pas sur notre vie + Je ne me revendique pas d'un parti, ou d'une cause. Je ne suis pas le genre à faire des manifs, ou à me dire féministe, même si je soutiens les idées + Quel que soit mon nombre d'heures de sommeil, j'aurais TOUJOURS des grosses cernes + Je change souvent de couleur de cheveux + Je n'aime pas l'idée qu'on tienne vraiment à moi + Lorsque je ne me sens pas bien, soit je dessine, soit je vais courir + J'ai toujours eu un chat + J'adore les livres, et films avec leur propre monde + Je ne supporte pas les petits bruits, du type quelqu'un qui bat rapidement de la jambe sur une chaise + Je n'ai pas mon permis + J'ai tendance à ne rien dire sérieusement, mais ce n'est souvent qu'une façade.

PRÉNOM/PSEUDO + Marie / Kali' AGE + 14 ans (oui, je suis une gamine  ) FRÉQUENCE DE CONNEXION Fréquente (c'est le cas de le dire, hum hum) OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + Bazzart ! SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + Personnage sorti de ma petite tête ! SECRET + [] envoyé [X] en recherche ACCEPTES-TU QUE LA ROUE DU DESTIN INTERVIENNE DANS TES RPS + [X] oui [] non DERNIER PETIT MOT +  

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[b]Sky Ferreira[/b] + Sam Cook

Quand on demande à quelqu'un de nous raconter sa biographie, c'est en général qu'on s’attend à des longues phrases, belles, et bien rédigées, à une histoire tragique, à des parents morts, divorcés, à des mésententes, à des catastrophes. On s’attend à quelque chose de particulier, à quelque chose de décalé, ou à quelque chose de notable.
Et pourtant, ma vie n’a rien de tout ça. Vous savez, j’ai le genre de vie… Normale. Complètement normale. Un père, une mère, un frère. La famille banale. D’ailleurs, c’est ce qu’on est. Banals. Une famille type, presque un peu trop. Des parents pas riches, pas pauvres, qui ont un appartement à Monterey. Des engueulades, des mauvaises notes, des apprentissages, des passions.
Un père anglais, qui est venu bosser dans le coin, qui rencontre une américaine, et puis, ils se marient, et ont deux enfants, et même un chat.  Et maintenant, si on me demandait de faire une rétrospective sur tout ce qu’il s’est passé jusqu’à maintenant, je dirais qu’il ne s’est rien passé. Que ces dizaines d’années m’ont appris des choses, mais si normales, si inutiles, que rien de notable n’est survenu. Et pourtant, j'ai besoin de l'écrire.
J'ai commencé mes études ici, à Monterey, jusqu'au 10th grade. Là, mes parents ont décidé, pour une raison qui m'est encore inconnue, de déménager au nord des états unis, dans le Minnesota. Je n'aime pas beaucoup cette période de ma vie, déjà parce que c'était dur de partir (à quatorze ans, tu commences à connaître ce que tu veux, à t'attacher à des gens, et mes parents nous ont, à mon frère et moi, retiré tout ça), et ensuite parce que... Je ne sais pas. Ca ne m'a pas plu. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, et l'aversion de cette nouvelle vie, que je partageais avec mon père, en fait partie.
Après mains débats, et au bout de quatre ans, nous sommes revenus, comme si de rien n'était, dans notre ville natale, et, même si rien n'était comme avant, je me rappellerais toujours du jour où je suis revenue, du soleil qui brillait dans le ciel, des regards complices que toute la famille s'échangeait, et des voisins, qui étaient venus nous accueillir avec leur gâteau à la crème.
C'a été, je crois, la seule chose "intéressante" qui est arrivée dans ma vie. Attention, il ne faut pas croire que je suis un angelot, que je n'ai jamais rien fait, jamais un mot plus haut que l'autre. Non, je ne dis pas ça, loin de là. Je dis juste que je suis on ne peut plus banale.
A présent, j'habite dans un appartement, sans ma famille. Et j'ai encore un chat.

Non, vraiment, raconter cette histoire n'apporte rien. Au quotidien, en soit, je suis pleine de surprises, mais, lorsque l'on prend tout dans sa globalité, je me rends compte que ma vie n'est qu'une suite de jours, et que seuls leurs petits détails les rendent moins fades.