lionne.

Scar

C'était idiot, mais incroyablement touchant, ces gens qui dépensaient une telle énergie à essayer de me comprendre.

(c) junkiie

prénom(s) + scarlett.
nom + lawson.
âge + vingt six ans.
lieu et date de naissance + née un douze août à Monterey.
origines + américaine et française.
nationalité + fille du monde (américaine).
orientation sexuelle + toute personne avec qui elle peut partager un bout de vie.
emploi/étude + globe trotteuse.
statut civil + c'est un coup de vent.
qualités/défauts + aventurière - bornée - franche - libre - impulsive - amusante
groupe + days after day.

All about me

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ES-TU A MONTEREY ? + tu es née à monterey, mais depuis cinq ans tu as abandonné la ville pour te concentrer sur le reste du monde. tu viens à peine d'y revenir.
QUE PENSES-TU DE MONTEREY + c'est la ville où tu as grandi. tu en gardes des bons comme des mauvais souvenirs. cette ville est l'endroit rêvé des touristes, toi, tu n'y accordes pas énormément d'importance. tu n'y passeras certainement pas ta vie.
CROIS-TU AU DESTIN ? + le destin est une chose à laquelle tu crois, oui. la chance n'existe pas, il n'y a que des successions de choses qui te mènent là où tu devais être. c'est le destin. tout simplement.
COMMENT DÉCRIRAIS-TU TES JOURNÉES ? + tes journées sont toutes différentes. ce n'est pas le fameux métro-boulot-dodo auquel se cantonne la plupart des gens. tu es animée par tes envies et tes désirs. le vent te porte. alors tu peux très bien passer une journée à regarder l'océan, comme passer une journée à vagabonder de villes en villes.
durant tes voyages, tu ne passais pas une minute inactive.
15 CHOSES A SAVOIR SUR MOI
+ tu es issue d'une famille "bien comme il faut". ton père est américain, ta mère est une française de pure souche. chez les lawson on est architecte de père en fils, cabinet reconnue en Californie. ta mère, elle, une ancienne mannequin, désormais à la retraite -rentière à ses heures perdues. femme trophée, qui se pavane en robe de soie.
+ tu es le vilain petit canard de la famille. celle qui n'a jamais fait les choses comme il le fallait. tu connais les règles, et malgré le mauvais exemple qu'a pu te donner ta pauvre mère, tu ne les as jamais suivi, ces fichues règles. celles qui bridaient ton esprit défaillant.
+ de l'argent t'en as à revendre. sur ton compte en banque trônent des chiffres écœurants. argent facile. héritage bienfaiteur. quelque chose que tu n'as pas gagné, ça te filerai presque la gerbe. mais tu peux pas le niais, tu peux pas faire semblant. tout le monde le sait.
+ tu as commencé des études d'architecture après l'obtention de ton diplôme de fin d'étude secondaire. tu as tenue trois ans, avant de mettre les voiles.
+ cela fait cinq ans que tu traverses le monde au grès des vents. parcourant le globe comme un grain de poussière. tu te poses quelques secondes et tu repars.
+ tu as vu beaucoup de chose en cinq ans. tu as redécouvert la vie, la vraie. tu as appris. tu as partagé. t'as connu l'euphorie. l'envie, la peur. t'as grandi. tu t'es forgée au cours de tes voyages, retravaillant ce que tu avais pu être.
+ tu t'es enfuie comme une voleuse. sans demander ton reste. c'était plus facile. c'était inconscient, immature, mais tu te rappelles avoir ris ce jour là.
+ tu n'es pas quelqu'un de matérialiste, bien au contraire, c'est avec un sac à dos que tu as pris ton envol. seulement un sac à dos, et c'est la tête pleine de souvenirs que tu reposes les pieds à Monterey.
+ contrairement à ce que les gens pourraient penser, tu n'as pas dépenser énormément d'argent. ton héritage tu n'y as presque pas touché. tu as enchaîné les petits boulots mal payés. les services rendus. tu as profité de l'hospitalité, des sourire. abusé du cœur que certains pouvaient avoir sur la main.
+ tu as une cicatrice dans le dos, et une autre sur la hanche. tu fais quelques cauchemars desquels tu te réveilles en sueur. séquelles d'un attentat lors de ton périple au moyen-orient. tu es marquée, à vie. comme eux.
+ la cicatrice la plus importante reste celle qu'a subi ton esprit. ton cœur, lui non plus, n'a pas été épargné.
+ tu fumes, trop. on te l'a toujours dit.
+ tu supportes très peu l'injustice. tu es incapable de fermer ta bouche lorsqu'elle se passe devant ton nez. t'es du genre à taper du poing sur la table quand les propos employés ne te convienne pas. tu hurles, souvent. tu deviens rouge de rage quand on s'empare de ton palpitant pour n'en faire qu'une bouchée. t'es bornée.
+ t'es une lionne. libre, sauvage. on ne peut te saisir plus de quelques secondes, comparable à la prise peu nette d'une photographie. tu ne saurais être enfermée, les cages sont ta hantise, trop vite à l'étroit tu pourrais devenir folle. tu ne tiens pas en place, toujours en mouvement, tu rugis plus que tu ne feules. la lionne ne pourra être apprivoisée.
+ pourtant tu t'es mariée, une fois. à un hindoue rencontré au Népal. mariage interdit, mariage intolérable. votre idylle n'a duré que quelques mois, tu en gardes une marque.
+ ton retour à Monterey n'était pas prévu. l'envie soudaine de revoir tes frères, tes parents. jagger aussi, peut-être. tu n'es jamais sûre de rien.

Behind the screen

PRÉNOM/PSEUDO + changeant selon l'humeur. AGE + la douce vingtaine. FRÉQUENCE DE CONNEXION régulière. OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + bazzart. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + scénario. SECRET + [] envoyé [] en recherche ACCEPTES-TU QUE LA ROUE DU DESTIN INTERVIENNE DANS TES RPS + [] oui [] non DERNIER PETIT MOT + écrire ici.

Code:: [b]alexis ren[/b] + scar lawson

The story of my life

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A la volée tu attrapes un bout de papier, sur le plan de travail tu fouilles, à la recherche d'un bout de papier. Tu griffonnes quelques mots, ton écriture est presque illisible ne vous en faites pas pour moi. je reviendrai vite. pensive tu réfléchis quelques secondes supplémentaires. je vous aime. c'est ce que tu rajoutes avant de plaquer maladroitement le papier contre le réfrigérateur. Tu n'as même pas le temps de faire volte-face que la voix de ton frère t'arrête dans ton élan. comme ça ? tu te barres, comme ça ? il tient ton sac à dos entre ses doigts d'un air dégoutté. Un sourire franc illumine ton visage. Tu l'observes de tes yeux noisettes, il ne sourit pas. Visage froid. Un rire t'échappe alors que tu te jettes dans ses bras, il répond à ton étreinte en te serrant contre son torse, t’étouffant presque. on se demandait tous, combien de temps on allait encore pouvoir te garder près de nous. souffle-t-il contre ta joue. tu sais bien que je n'aime pas les au revoir. affirmes-tu en le lâchant. Tu t'empares de ton sac, avant de t'enfuir presque en courant. Dernier regard en arrière, dernier sourire. La lionne brise ses chaines, retourne à l'état sauvage.

Si t’hésites entre elle et moi, ne vient pas. J’ai pas envie que tu te réveilles un bon matin, en train d’me vomir des regrets c'est la dernière phrase que tu as prononcé à son encontre. Le cœur léger tu as embrassé sa joue, avant de mettre les voiles. Comme pour lui montrer que toi, tu pouvais le faire. Vivre un bout de vie loin de lui. Enfoncée dans le siège de la classe affaire, ton esprit divague. Prend le large et tente de te ramener à la raison. Jagger fait partie de ta vie. Jagger est un morceau de ton être. Tu ne peux te résoudre à abandonner la meilleure partie de toi, ici. Sur le tarmac de l'aéroport. Tu soupires, ton sourire n'est plus. Tes yeux se ferment et tu passes une main sur ton visage tentant vainement de te sortir de tes songes. La panique t'envahit peu à peu. Incompréhension. Tes mâchoires se serrent alors que tes paupières s'ouvrent de nouveau. Ton corps semble à deux doigts de se dresser pour quitter l'habitacle. Courir le rejoindre, lui demander -encore- de venir avec toi. Tout larguer, pour vous créer des souvenirs. Ce sont des moments que tu voudrais partager avec lui. Que tu ne pourrais partager qu'avec lui. Mais la raison prend le dessus. Les hôtesses de l'air commencent leurs manigances, et tes dents blanches apparaissent une nouvelle fois. L’échappatoire. Enfin. La vie, la vraie. Il te pardonnera, n'est ce pas ? Il te pardonnera, puisque lui aussi est sur le point de t'abandonner.

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C'est ta mère qui est là. Sur la pointe des pieds au milieu de la masse, impatiente. Elle guette. Tu la vois de loin, c'est une valise que tu traînes, sac à dos abandonné au détour d'un village indien. On peut lire sur ton visage. Les légères rides aux coins de tes yeux, signes du bonheur accumulé, des sourires offerts, des moments partagés. Les cernes légèrement ancrées sous tes paupières, image réelle de la dureté observée, vies dépouillées et souillées. Marques de la peine côtoyée, également partagée. Les larmes qui ont coulées si souvent sur tes joues ont elles aussi laissé un sillon invisible à l'oeil nu, mais que tu arrives à sentir lorsque tu y passes tes doigts. Ton teint halé, lui, est le reflet même du soleil sur ta peau, qu'il soit sub-saharien ou suédois. Tes mains ne sont plus aussi soignées, elles montrent le travail enduré, les périples au cœur des forêts verdoyantes. Autour de ton cou un mala tibétain que tu n'as pas quitté depuis bientôt trois ans. Dans la paume de ta main droite une cicatrice profonde, et quand tu l'observes tu ne peux t'empêcher de rire. Rire qui se transforme souvent en pleurs incontrôlables. En apercevant celle qui t'a donné la vie, un bien être immense te prends, picotement agréable traversant ta colonne vertébrale. Les larmes te montent, et lorsqu'elle te voit, enfin, des larmes perlent le long de ses joues rosées. La femme maigrichonne joue du coude pour t'atteindre, et se rue littéralement sur toi. Tu lâches ta valise, tu la serres, fort. Elle pleure, à chaude larme alors que tu caresses ses cheveux devenus trop blanc. je n'y croyais plus. tu ne réponds rien. Après quelques minutes enlacées, la femme se lance dans un questionnaire sans queue ni tête. Elle veut que tu lui racontes tout, maintenant. allons boire quelque chose, rien que toutes les deux, et je te dirais tout. j'espère que tu as le temps. lances-tu amusée.
Tu te surprends à regarder autour de vous. Cherchant inconsciemment du regard l'Homme. Personne ne sait que tu es là. Pourtant, une part de toi aurait aimé le voir, aujourd'hui. Tout de suite. Tu aurais voulu le sonder, lire dans ses yeux. Tu pourrais aussi bien demander à ta mère, mais tu n'en fais rien. Récupérant ta valise, tu suis la femme à l'extérieur de l'aéroport.

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