DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ES-TU A MONTEREY ? + J’y suis depuis ma naissance, et je ne l’ai jamais quitté. En quelque sorte j’y suis attaché. J’y ai connu de nombreuses choses, et je ne suis pas encore prêt d’en partir.
QUE PENSES-TU DE MONTEREY + On ne va pas dire que c’est la pire des villes, on ne va pas dire non plus que c’est la meilleure. Bien qu’elle soit accueillante, qu’elle soit proche de l’océan, et touristique ; que tous les habitants du quartier se connaissent et se font un signe de main quand ils se voient. Il fait bon vivre d’habiter ici, et puis, je pense que si je n’aimais pas cette ville et son rythme de vie, je l’aurais déjà déserté pour une autre.
CROIS-TU AU DESTIN ? + Le destin, bien sûr que j’y crois. C’est lui qui m’aide à combler les vides de mes journées. Pour moi, beaucoup de choses ne relève que du destin. Ce n’est pas pour rien que tout ce qui est fait a été fait. Certes, on a une part de décision quand même – et heureusement ! –, car si le destin faisait vraiment tout venait vraiment du destin, on aurait vraiment un monde bizarre et tordu.
COMMENT DÉCRIRAIS-TU TES JOURNÉES ? + Pour dire vrai, mes journées elles se déroulent comme elles ont envient de se dérouler. Déjà rien que le matin il m’arrive très souvent de ma réveiller en retard, où alors c’est la gamine qui me réveille parce qu’elle a faim et que comme je m’étais endormis sur le canapé la veille en regardant une série passionnante, il est huit heure passé. A vrai dire, c’est très rare quand une journée ressemble à la précédente – sauf la partie entre le matin et le soir qu’on appelle le boulot, elle est très monotone celle-là. Bon, et pour dire vrai, on va dire que rien, vraiment rien n’est organisé dans mes journées ; d’accord c’est un peu exagéré, certaines choses sont prévues comme amener et récupérer la gamine à l’école, aller et revenir du boulot, et… c’est tout.
15 CHOSES A SAVOIR SUR MOI + Le matin, à midi et pendant l’après-midi, c’est une tasse de café. Si je n’est pas ma dose de caféine je ne serais plus du tout progressif, même en en devenir mou. Et même à un autre moment de la journée. En fait c’est toujours l’heure pour du café. ✤ Chez moi, j’aurais tendance à dire que mon canapé est mon lit, pour la simple et bonne raison qu’il est très fréquent quand je m’endors devant la télé. Pour dire vrai, je dois aller dormir au maximum deux fois par mois dans mon lit, après je peux l’utiliser pour autre chose. ✤ Ma fille, Eliza est sans aucun doute la meilleure chose qu’il est pu exister. Je la gâte un peu trop d’ailleurs. Mais je dois aussi avouer que je ne suis pas forcément le père idéal pour elle ; mais on a une certaine complicité tous le deux, on se réconforte mutuellement. ✤ Je suis toujours en retard pour des rendez-vous, ou même pour arriver au travail – la plupart du temps j’arrive pile à l’heure. Par contre je ferais tout dans les temps, je le rendrais juste au dernier moment. ✤ Il me faut toujours avoir quelque chose dans les mains, je ne sais jamais quoi faire de mes mains. Alors pour ça, je garde toujours un stylo sur moi pour pouvoir avoir quelque chose entre mes mains… Quelque chose d’intelligent, et on ne peut pas trouver mieux qu’un stylo ! Et du coup, j’ai la manie aussi de me ronger les ongles. ✤ J’apprécie énormément la lecture et l’écriture ; c’est des loisirs où il est possible de laisser s’envoler son imagination, et je dois avouer que la mienne est très farfelue. ✤ Sur mon téléphone, j’ai quasiment que des jeux de princesses ou Barbie parce que « Tu comprends papa, avec les copines on parle de ça, et si je ne sais pas comment est la nouvelle robe de nom-bizarre-de-princesse eh bien les copines elles ne vont pas vouloir me le dire ! » ✤ Je voue un culte – juste à peine exagéré – pour les séries, bien qu’il soit rare quand j’en termine une, parce que le canapé, passé minuit, c’est fou mais il est plus confortable que le reste du temps. ✤ Je ne tiens pas du tout à l’alcool, donnez-moi deux verres et on croira que j’en ai bu dix ! Mais j’ai l’alcool joyeux par contre. Mais comme je ne tiens pas du tout à cette boisson, c’est très rare quand j’en prends – le café, c’est la vie ! ✤ Je suis très bordélique, et pour le comprendre, il suffit juste de regarder l’organisation de mon appartement où de mon bureau. Je suis le seul qui arrive à retrouver quelque chose dans mon fouillis. Par contre c’est toujours très propre – y a pas de moutons de poussière, ou de vaisselle sale qui menace dangereusement de s’écrouler. ✤ C’est quelque chose que je n’aime pas dire, mais je ne sais pas nager – ou du moins je nage très mal – c’est dommage quand on sait que la plage est juste à côté. ✤ Je ne serais jamais dire d’où ça provient, mais j’aime parler aux gens, même aux inconnus. D’ailleurs il arrive très fréquemment que lors de réunions ou autre, je sois l’une des personnes à qui on s’adresse le plus. Il y a quelque chose sur moi qui donne envie aux autres de venir me parler. ✤ Je suis très mauvais en cuisine, je sais juste les bases comme faire cuire des pâtes, du riz, les haricots ; les bases en gros. Mais ne m’en demandez pas plus, sauf si vous désirez finir à l’hôpital pour intoxication. Ah, si, il n’y a que les crêpes que je sais bien faire. ✤ Je ne suis pas vraiment une personne qui écoute beaucoup de musique, mais quand j’ai besoin de décompresser et que je ne garde pas ma fille, j’aime m’installer sur le canapé et écouter diverses musiques. ✤ Je sais très bien danser. Je tiens ça de mon enfance, ou ma mère me forçait à faire des cours de danse – pas classique, mais en tout genre – pendant que mes amis faisaient du foot ou de la boxe. J’en avais très honte quand j’étais petit, beaucoup moins maintenant.

PRÉNOM/PSEUDO + Camille pour mon prénom, Contry pour mon pseudo AGE + Il s'écrit avec deux chiffres. FRÉQUENCE DE CONNEXION Régulière ; disons tous les jours OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + pub bazzart SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + un inventé SECRET + [] envoyé [×] en recherche ACCEPTES-TU QUE LA ROUE DU DESTIN INTERVIENNE DANS TES RPS + [×] oui [] non DERNIER PETIT MOT +   Il a l'air parait ce forum !

Code:

[b]Joseph Gordon-Levitt[/b] + Denny J. Finet

Armé de son sac à dos, le petit Denny, sept ans, dévalait plus vite qu'il n'était possible l'escalier de la maison familiale, se dirigeant telle une fusée vers la porte d'entrée. Criant à la va-vite, sans même articuler, et juste avant de sortir en claquant sans le vouloir la porte : « A d'main, j'vais dormir chez Carl ! ». Carl, c'était son meilleur copain et son voisin. Il leur arrivait souvent de se prévoir des sorties – ou autre – au dernier moment, comme c'était le cas aujourd'hui. Denny n'avait même pas pris la peine de signaler à ses parents qu'il dormait chez son ami, simplement parce qu'ils venaient tous deux – Carl et lui-même – de décider ceci. Ça en devenait tellement courant qu'à force, la maison de Carl était devenue la deuxième maison de Denny ; et inversement : la maison de Denny était devenue la deuxième maison de Carl. Mais c'était la première fois que l'un allait dormir chez l'autre ; et ça, ça ne risquait pas de passer auprès de papa et maman. Du moins au début, à force ça en devenait une habitude que même parfois c'était les parents qui insistaient pour que Denny – ou Carl – aille dormir chez son ami, ça les arrangeaient disaient-ils car ils avaient des choses à faire ; ça arrangeait les petits aussi, c'est un réel plaisir de faire des nuits blanche à parler avec son ami... Et de dormir à l'école le lendemain.

Denny était fils unique, ses parents n'avaient pas voulu un deuxième enfant – le fait d'avoir déjà un premier enfant hyperactif qui voulait toujours bouger devait sans doute y jouer beaucoup – et du coup pour combler le vide qu'un frère ou une sœur peut apporter, Denny avait choisi Carl comme frère, et inversement. Denny, c'était la petite fierté de ses parents – comme beaucoup de premier enfant –, il était connu de tout son quartier comme étant un petit garçon très gentil, toujours poli, jamais méchant, toujours souriant, et très imaginatif. Il tenait tout ceci de sa mère, qui ne voyait qu'en lui une petite merveille, comme toutes les mères du monde sans doute. Mais Denny était également un garçon très actif, et qui semblait toujours déborder d'énergie. C'était toujours lui qu'on voyait courir dans son jardin, qui grimpait aux arbres, qui créait toujours pleins d'histoires. Carl le suivait toujours dans ses aventures, mais il était toujours au second plan, et ça ne le dérangeait pas, car il n'avait pas l'imagination débordante qu'avait Denny.



En grandissant, le duo que formaient Denny et Carl ne cessa de se renforcer. Il étaient dans la même école durant leur adolescence et ils restaient ensemble tous les deux, bien que désormais ils ne fassent plus les mêmes activités que lorsqu'ils étaient petits. Fini les histoires de pirates ou de super-héros à courir partout dans le jardin pour sauver le monde, ou pour le détruire selon leurs histoires ! Maintenant, c'était des discutions qu'ils jugeaient plus mature, bien qu'au fond d'eux, ils n'avaient pas changé et ils étaient toujours aussi gamins quand ils étaient ensemble. Cherchant toujours une occasion pour sortir une blague ou une phrase qui finissait toujours par un délire totalement incompréhensible. Tous deux savaient exactement ce que l'autre faisait, il était rare quand l'un faisait quelque chose sans l'autre, et quand c'était le cas, ils se retrouvaient pour tout se raconter. Pourtant de leur amitié fusionnelle naissait en-même temps une légère jalousie. En effet Carl avait rencontré une fille de son âge et il était tombé amoureux d'elle. Ce que Denny n'avait encore jamais rencontré. Il avait beau dire que les filles, ça ne l'intéressait pas, ce n'était que des mensonges. Alors, oui Denny jalousait son ami, mais il ne laissait rien paraître. Sauf quand celui-ci se mit en couple avec elle. Carl laissait tomber son ami pour rester avec celle qui disait être la femme de sa vie. Ce fut sans doute à ce moment-là que leur vraie première dispute éclata.

Chacun resta de son côté à bouder l'autre... Durant deux longues et insurmontables heures, pas plus. C'était bien trop compliqué de se séparer de son meilleur ami, ça en devenait insupportable. C'est vrai quoi, passer deux heures sans lui raconter la dernière anecdote, le dernier ragot, parler du dernier film, faire quatre ou cinq délires, non vraiment impossible !



Approchait bientôt l'âge de l'université. Pour Denny, s'était bien simple, il désirait devenir rédacteur dans un journal. Ce qui n'était pas le cas de son ami, et alors pour la première fois, ils ne furent pas ensemble. Mais dès qu'ils le pouvaient, ils passaient du temps ensemble, ou du moins uniquement pour les cours. Et c'était déjà beaucoup pour les deux inséparables amis. Toujours pour parler de tout et de rien, pour faire les quatre cent coups. Où simplement pour se réconforter mutuellement quand ce n'était pas ça. Ils avaient tous deux la chance d'avoir l'université en ville, et par la même occasion, ils devinrent colocataires. Bon, ce n'était pas toujours joli joli dans leur appartement – pour dire vrai, ils rangeaient et nettoyaient quand ils savaient que du monde risquait de passer, le reste du temps, c'était l'excuse bidon et pas crédible du « on est en plein rangement ! ». Mais au moins ils pouvaient être tous les deux sous le même toit. Petit à petit, à cette époque-là, Denny et Carl commencèrent enfin à prendre des distances ; sans pour autant que ceci affecte leur amitié.



À ses vingt-cinq ans, Denny termina ses études et trouva par chance un travail dans le journal local. À ce moment-là, il trouva aussi celle qui allait partager quelques années avec lui et qui allait devenir la mère de sa fille. Ils vivaient d'amour et d'eau fraîche, et ils étaient heureux, c'était ce qui comptait le plus pour eux. Deux ans plus tard, de leur union, une petite fille vit le jour. Et bien entendu, Carl fut le parrain attitré d'office de cette petite princesse qui portait le nom d'Eliza. Eh oui, pour une majorité de parent, leur enfant, c'est un prince ou une princesse. Et Eliza faisait partie de cette majorité-là, fort heureusement pour elle ! Mais il fallait dire que la petite Eliza avait la santé fragile, du moins les deux premières années de sa vie. Elle faisait souvent des séjours à l'hôpital. Ce qui fatigua beaucoup ses parents, surtout sa mère. La pauvre, elle était toujours là pour sa fille, elle restait toujours auprès d'elle ; Denny restait lui aussi, bien sûr, c'était sa fille, son petit trésor, sa petite princesse. Mais la vérité était toujours là : l'amour d'une mère pour ses enfants déplacera toujours l'amour que le père porte à ses enfants. Cette période-là fut très douloureuse. Pour tous. Et d'ailleurs, le couple qu'ils formaient en souffrit, et ne résista pas. Ils avaient beau se dire qu'ils devaient rester ensemble, au moins pour leur fille, c'était tout simplement impossible. Le sentiment qu'ils avaient l'un pour l'autre quelques années plutôt avait tout simplement disparu.



Désormais, depuis ses vingt-neuf ans, Denny vit seul dans un appartement au centre-ville. Il s'occupe de sa fille qui vient chez lui toutes les deux semaines, et il lui apporte tout l'amour qu'il est possible de lui porter, bien qu'il ne soit pas forcément le père parfait, loin de là ! D'ailleurs, si la mère de la gamine savait comment se passait une journée entre le père et la fille, depuis bien longtemps, elle lui aurait refusé la garde de sa fille. La plupart du temps, c'est la petite qui vient réveiller son père le matin en lui bondissant dessus parce « Papa, tu es sourd ou quoi ? Je t'appelle parce que j'ai faim et toi, tu ne viens pas ! En plus, tu t'es couché sur la télécommande de la télé, et je ne peux pas regarder mon dessin animé ! ». C'est à peu près ainsi tous les matins quand la petite est avec son père. Ils leur arrivent même de rester éveillés tous les deux jusqu'à minuit parce qu'ils jouent ou regardent la télé ensemble, ou encore font pleins de trucs plus intéressant que dormir. Bien entendu, le matin, la petite Eliza est tout simplement trop épuisée pour aller à l'école, alors un prétexte de maladie, on rassure la maman quand cette dernière appelle pour prendre des nouvelles. Mais enfin, ça s'est un secret entre le père et la fille, parce que comme ils se disent « Si maman savait, elle nous punirait tous les deux ! ».

Bien entendu, Denny est toujours en contact avec Carl, ils se retrouvent presque toutes les semaines dans un parc, dans un bar, ou dans un autre endroit, toujours pour parler de tout et de rien, pour faire les quatre cent coups. Où simplement pour se réconforter mutuellement quand ce n'était pas ça. Et oui, rien n'a changé entre les deux amis depuis qu'ils ont sept ans, rien sauf leurs activités.